Comment savoir si un bien immobilier est énergivore ?

Les dépenses d’énergie sont souvent synonymes de mauvaise surprise suite à un emménagement. En effet, la facture liée à l’électricité ou au gaz n’est jamais à la hauteur de nos espérances, si tant est qu’on attende une facture d’énergie… Et pour cause ! Peu nombreux sont les personnes qui demandent un diagnostic avant l’entrée dans les lieux. Petite analyse sur les dépenses énergétiques d’un logement.

Logement énergivore : qu’est ce que ça veut dire ?

Vous sentez un courant d’air ? Les murs de votre appartement ou de votre maison sont froids ? C’est sûrement que votre habitat est mal isolé. La mauvaise isolation signifie deux choses :

  • que vous allez avoir besoin de chauffer plus que de raison votre intérieur en hiver,
  • et que l’utilisation intensive de la climatisation en été sera de mise.

Deux points qui, accompagnés de la hausse relativement fréquente du prix du kWh, influent sur votre facture d’énergie. C’est donc le signe que vous vivez dans une habitation énergivore.

Pour lutter contre ces dépenses énergétiques, deux possibilités s’offrent à vous : la première, c’est de changer de fournisseur d’électricité et/ou de gaz en comparant les offres et en choisissant celle la plus adaptée à vos besoins énergétiques. La seconde est de réaliser des travaux de rénovation énergétique. Un investissement qui peut s’avérer non négligeable sur le long terme.

En ce qui concerne ces travaux de rénovation, l’Etat incite les citoyens à les entreprendre en mettant à leur disposition des aides à leur financement :

  • la crédit d’Impôt,
  • l’éco-prêt à taux zéro,
  • la TVA réduite,
  • l’Anah…

Renseignez vous pour trouver l’aide la plus adéquate et réaliser vos travaux de rénovation énergétique.

Comment reconnaître un logement énergivore

La première chose à prendre en compte pour identifier un logement mal isolé, qui consomme donc davantage d’énergie, c’est la date de sa construction. En effet, avant 1949, les techniques d’isolation thermique n’existaient presque pas. Etaient utilisés à l’époque, le chauffage au fioul, au charbon ou encore au bois, aidé d’une utilisation de matériaux lourds pour la construction des murs, pour chauffer les intérieur.

Depuis 1975, les premières réglementations thermiques ont été mises en place et notamment la première loi, la loi n°74-908 datant du 29 octobre 1978.

Ce qu’il faut en conclure : les habitations construites entre 1949 et 1975 sont les principaux logements énergivores.

La deuxième possibilité pour identifier un surplus d’énergie dépensée, c’est de faire un diagnostic de performance énergétique de l’habitation (DPE).

Ce diagnostic aura pour effet d’identifier d’une part la consommation d’énergie du logement et d’autre part les émissions de gaz à effet de serre qui en résultent.

ce diagnostic est visible sous forme d’une étiquette climat et d’une étiquette énergie.

L’étiquette climat sert à quantifier le niveau d’émissions de gaz à effet de serre au sein d’un logement lors de la consommation d’énergie. L’étiquette énergie montre la qualité énergétique du logement selon un système de classement allant de A (les moins énergivores) à G (les moins économes en énergie).

On qualifie les logements se situant entre E et G de passoires énergétiques.

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